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Chez Sister Love - Norman T. RAY
6 décembre 2013

In Memoriam: City of Heroes, un an déjà...

Sister Love est née bien sûr de mon imagination avant tout, mais sa première apparition "concrète" a été en 2004 dans City of Heroes. C’était en cette année que mon ami Erwan, qui m’avait initié aux MMORPG (jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs) en me faisant découvrir Dark Age of Camelot, me montra le dernier jeu de ce type sorti récemment aux Etats-Unis, City of Heroes.

 Ce fut magique. Les personnages étaient vivants, à un mi-chemin parfait entre le dessin et le photo-réalisme, les combats parfaitement rendus et spectaculaires, et les poses parfaitement dans l’esprit « comic-book ». Le système de création était juste extraordinaire, tout était personnalisable avec des tonnes d’options, et encore plus étaient à venir. Les environnements étaient très travaillés, il y avait des voitures dans les rues et de nombreux passants peuplaient la ville, chacun y allant de son petit commentaire, dont certains concernaient vos propres personnages ! Il y avait possibilité de faire des missions pré-écrites, ou simplement de patrouiller en ville et d’aider la population à se défendre contre les malfrats très divers qui peuplaient la carte. L’immersion était totale et on avait dès le début du jeu l’impression de faire des choses importantes pour la ville et ses habitants.

 Les temps morts étaient aussi très amusants, il y avait toute une série d’animations, de poses et d’émoticônes pour passer le temps. On pouvait ainsi faire lire le journal à son héros, lancer des dés, attribuer des notes, siffler, crier, lire des mails sur son portable, téléphoner, danser sur les rythmes d’une radio (il y avait d’ailleurs une boîte de nuit !), jouer à chi-fou-mi, etc…

 Le système de jeu était à base de pouvoir activés depuis une barre d’outils. Ce qui était génial, c’est que les pouvoirs d’amélioraient au fil de l’évolution du personnage, un pouvoir acquis au niveau 1 servait toujours au niveau 50. Les joueurs occasionnels n’étaient pas plus favorisés que les « hard-core gamers », puisqu’un personnage pouvait en prendre un sous sa coupe et l’amener à un niveau d’écart de lui-même. Ainsi un personnage nouvellement créé de niveau 1 pouvait-il jouer avec un personnage de niveau 37, celui-ci, en en faisant son acolyte (sidekick), lui permettait d’agir à la puissance d’un niveau 36 ! Inversement, le personnage le plus puissant pouvait réduire son niveau à celui d’un personnage moins puissant (mentor).

 Des événements réguliers venaient ponctuer les parties, des invasions extraterrestres, ou bien encore l’invasion du Roi de l’Hiver, un bonhomme de neige géant qui apparaissait un peu avant Noël alternativement dans plusieurs endroits de la carte, et qui permettait d’avoir des cadeaux à offrir !

 Bref, je pourrais écrire encore pas mal de choses sur l’excellence de ce jeu, le meilleur du genre qu’il m’ait été donné de jouer. Ce jour-là, je rentrai chez moi, achetai le jeu en ligne, et téléchargeai le jeu toute la nuit ! Au petit matin, j’étais levé à cinq heures du matin pour créer mon premier personnage.

 Celui-ci ne fut pas Sister Love mais Marianne, également mise en scène dans le roman, une combattante au corps-à-corps très résistante (un Ravageur dans le jargon du jeu). Marianne était à la base un personnage du jeu de rôle sur table Marvel Super Heroes de chez TSR, que j’avais créé à la va-vite pour une joueuse de dernière minute qui n’était pas prévue à la base. Ce n’était guère plus qu’une variation de Wonder Woman, habillée toute en jaune et doré (car j’aime les costumes simples).

 Sister Love fut mon second personnage, et s’appela d’ailleurs au départ Sista Love, le nom « Sister Love » ayant déjà été pris. Ce n’est que lorsque s’ouvrirent les serveurs européens en 2005 que je pus recréer Sister Love, avec son nom véritable, sur le serveur français, Vigilance.

 Malheureusement, le dernier serveur de City of Heroes s’est arrêté le 30 novembre 2012, il y a un an maintenant. Mon grand regret est de ne jamais avoir fait de capture d’écran de Sister Love elle-même. Je pensais, dans ma grande naïveté, que ce jeu serait éternel…

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Chez Sister Love - Norman T. RAY
  • Auteur du roman électronique Mais Qui Est Donc Sister Love, Norman T. Ray a créé ce blog pour évoquer l'aventure de cet ebook ainsi que ses diverses passions. Bienvenue ! For the english version, here is the link: http://normantrayeng.canalblog.com/
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