Cette nuit j’ai encore rêvé d’Alexandre Astier.

10 mars 2014

Me demandez pas pourquoi, j’en sais foutrement rien, et ne vous faites pas des idées mal placées, c’était en tout bien tout honneur. De toute façon, des rêves érotiques, moi, j’en fais jamais. Tenez, la nuit d’avant, j’ai rêvé que j’étais dans une immense pièce avec deux lits, séparés d’au moins dix mètres. J’étais sur l’un d’entre eux, et une femme nue allait de l’un à l’autre en faisant des pirouettes, des roues et des saltos. Elle atterrissait sur mon lit, nos peaux se touchaient… et elle repartait aussitôt en faisant des figures… Rien compris, et malgré le fait qu’elle était nue, pas la moindre excitation. C’était juste… bizarre…

Pour en revenir à Alexandre Astier, ce n’est pas la première fois qu’il s’invite dans mes songes. C’est quelque chose qui n’arrive jamais d’habitude, que je rêve de quelqu’un du show-biz. Si vous avez parcouru un tant soit peu le blog, vous savez sans doute déjà que je suis un geek irrécupérable. Et pourtant je ne rêve jamais de mes univers de prédilection. Pas une virée sur Barsoom, pas de combat avec des Jedi noirs, pas une envolée entre des buildings alors que je suis vêtu d’un collant moulant multicolore, rien. Mes rêves sont d’une banalité affligeante, souvent des discussions sans intérêt avec des amis. Et quelquefois, il se trouve que l’un d’entre eux, c’est Alexandre Astier.

Pour les Martiens qui visiteraient mon blog (après tout j’y parle beaucoup, pour ne pas dire surtout, de John Carter de Mars), Alexandre Astier s’est fait connaître de nous autres béotiens en faisant tout sur la série Kaamelott, démarcation tout d’abord comique, puis tragi-comique, de la légende du Roi Arthur, dont j’espère qu’il pourra accomplir tout ce qu’il veut en faire. Musicien accompli, passionné de Bach au point de lui consacrer tout un spectacle, Alexandre est aussi acteur, scénariste, réalisateur, et monteur… Il a des affinités semble-t-il avec un autre mec que j’admire, François Rollin, au point de commettre un livre et des sketchs avec lui, c’est un joueur de jeu de rôle notamment sur Warhammer, et, bien que je ne sois pas fan de la vie privée des gens connus, il a apparemment le bon sens de ne pas vivre 100% du temps avec sa femme, puisqu’il ont aux dernière nouvelles deux résidences séparées. En homme marié, je pense être en mesure de comprendre la nécessité d’une telle situation…

Tout cela pour en revenir à mes rêves. Une fois j’étais présent semble-t-il lors d’un tournage de Kaamelott en extérieur. J’étais sous une tente avec des membres de l’équipe, et Alexandre Astier, dans son costume d’Arthur, passait de tente en tente trinquer à la mémoire de Papinus… Papinus, si je me souviens bien, c’est le nom d’un des romains mentionné par Arthur dans la saison 6, que le futur roi de Kaamelott avait refusé de frapper lors d'un entrainement. Allez comprendre.

Cette nuit, donc, j’étais en train de tourner une série télé. C’était dans une prison, mais dans un décor qui ressemblait plutôt à un collège. Les prisonniers étaient sous la coupe de télépathes qui affectaient leur mémoire, et qui soit effaçaient des souvenirs, soient en créaient de nouveaux, à l’aune de leurs envies perverses. A un moment je m’en prends au psychologue de la prison en question, qui n’est autre qu’Alexandre Astier, et une femme gardien vient me frapper avec sa matraque pour nous séparer. Assez mollement d’ailleurs, c’est une très mauvaise actrice… Ensuite je me retrouve dans les coulisses de la série, au milieu de costumières et autres maquilleuses, qui s’occupent de tout le monde… sauf de moi puisque bien évidemment, je ne suis pas acteur ! J’ai vu Franck Pitiot dans la salle (Perceval dans Kaamelott) essayer un costume à mi-chemin entre la camisole de force et la barboteuse… Ce qui contredit bien évidemment toute mon intro de cette entrée du blog, puisqu’en l’occurrence j’ai rêvé à la fois d’Alexandre Astier et de Franck Pitiot… Les rêves c’est n’importe quoi en fait…

Bref, tout ça pour dire que si je finis ce fichu second roman, il se peut que je mette Alexandre Astier dans les remerciements, comme ça, juste parce que je l’aime bien. Ou plutôt parce que j’aime bien ce qu’il veut bien montrer de lui, sa personne publique donc, parce qu’en fait je ne le connais pas, et je ne le connaitrai peut-être jamais. Si ça se trouve on s’entendrait même pas. Vache, c’est VRAIMENT n’importe quoi les rêves !

La première chose que j’ai fini s’appelait « Charles et Claire : une vie en une nuit ». C’est un scénario de court-métrage que seule une amie a lu. Elle a bien aimé. Quand je l’ai écrit j’avais la voix d’Alexandre dans ma tête, son phrasé, ses attitudes. J’ai écrit le rôle féminin pour Emmanuelle Devos, alors que je ne l’ai jamais vue jouer dans quoi que ce soit. Et il y a seulement un troisième rôle, muet, pour Lionnel Astier, le père d’Alexandre. Un rôle muet, oui, pour un acteur avec une voix aussi extraordinaire !!

C’est le premier message sur mon blog que je ne vais pas traduire pour la version anglaise, je vois pas l’intérêt. C’est à la fois une tentative d’exorcisme et/ou une expression de mon admiration, peut-être déplacée, peut-être pas, pour un type que j’ai vu à la télé et que je ne connais personnellement ni d’Eve ni d’Adam. Je ne vais pas essayer de rationaliser plus avant ce qui relève très probablement de la folie pure. Alexandre, je ne te connais pas mais je t’aime bien. En tout bien, tout honneur.